27 octobre 2009

Comme des cailloux du Petit Poucet

Bonsoir Paula,
Voici deux de mes interventions sur le net.
Elles sont virtuellement citées ici de manière à laisser une trace -les cailloux blancs du Petit Poucet-, sans trop bloquer de Mkbytes sur mon adresse blog. Les voici, sans commentaire :

1) http://www.evene.fr/celebre/biographie/marc-fumaroli-4558.php?messages

2) http://www.liberation.fr/medias/06021379-5-jours-a-la-une-putain-hortefeux-a-un-kindle:sortBy-lastCommented:page-1:target-1211426#1211426

Autre sujet, la soirée d'hier, au Théâtre du Grütli.
http://3-sapins.site.voila.fr/z/gombro.htm
Pierre-Quentin Châtelain y fut égal à lui-même. La présentation de l'auteur lu qui suivit, avait le mérite du choix initial du texte : une nouvelle du tout jeune Witek. Elle m'avait échappé. Tout y est déjà. Sublime.
Bien sûr, le Pimko de corvée dont la voix criseuse avait été requise parce qu'à Genève la parole publique ne prend d'autre forme que celle de la prédication - encore cet héritage calviniste, rendait inrréfutable le fait que l'élite culticée genevoise découvrait Gombrowicz avec 40 ans de retard, comme le groupe autour du fils Calame le faisait avec le surréalisme dans le Locle du fil des années 50-60. Foin de tout cela.
J'ajouterai juste que le présentateur inspiré a complètement homis de mentionner le fameux journal de l'auteur de Ferdydurke. Il s'en est tenu à ses romans, comme si seuls ceux-ci comptaient dans l'opus genialisssimum. Or le lendemain j'ai découvert à la bibliothèque de la Ville de Genève qu'y opérait une catégorisation des contenus imprimés en deux classes exclusives, à savoir :
1) La littérature (ler étage);
2) Le roman (rez de chaussée).
Or il était évident, à l'écouter, qu'au yeux du petit prof du secondaire qui avait été convoqué pour mettre à niveau le parterre recueilli qui l'écoutait au Grütli la veille et qu'animait cette bonne volonté culturelle unique à la Suisse, que seuls comptaient les textes subsumés par la notion de roman, tout le reste n'étant que commentaires laborieux, textes dont l'indignité créatrice n'était que trop criante. Donc exit dans la foulée, le genre "autocommentaire" auquel peut se réduire tout ce qui se rédige sous la rubrique "journal". In fine chiant. Désolé, Paula.

A propos, que devient ton essai sur la découverte faite par l'oncle Friedrich, de la valeur des écrits de Simenon, le prosateur qui composait ses textes dans sa salle de bain, avec des faisceaux de crayons à mine, peu-être parce que ce qu'il trempait usuellement à grande échelle, ce n'était pa sa plume dans un encrier.
Affectueusement.
Daniel

PS "Armand007" est, tu l'avais deviné, un pseudonyme. Minable, je n'en disconviens pas. Mais qui s'en souciera ? Toi ? Là encore, j'en ris doucement.